2 Avril 2019
#LaFemmeQuiLisaitDesRomansAnglais #NetGalleyFrance
Le titre est ici purement informatif, on pourrait aussi intituler ce roman :
La femme qui adorait les romans anglais ou encore
La femme qui vivait au travers des romans anglais.
Comme son titre l'indique, le lecteur va se jeter comme le personnage principal à cœur perdu dans la littérature anglaise.
Juliette, professeure de sociologie, passionnée par ses lectures romantiques utilise ces romans d'auteure célèbres tels des miroirs sur le chemin de sa vie, et tente d'y trouver des réponses.
Inutile que le lecteur/la lectrice qui n'aime pas la littérature des Brönté, de Virginia Woolf ou Jane Eyre n'ouvre cet ouvrage.
C'est une sorte d'explication littéraire en récit :
Les titres célèbres sont comparés les uns aux autres. Et les styles d'écriture des auteures célèbres sont comparés. Presque un précis de littérature comparée , un roman en mise en abyme…
"L'histoire de la littérature anglaise, métaphore des égarements de son cœur."
Un raison et sentiments discuté, disséqué, commenté...
Juliette est enfermée dans un imbroglio où elle doit choisir : une vie confort avec son mari François et ses enfants, ou une vie d'amour passionnée avec Jérémy avec qui elle a eu une histoire à Rio. Dilemme amoureux, et Juliette oscille, réfléchit et se réfère aux auteurs anglais qu'elle a lu et relu, grâce notamment à un carnet de citations de romans qu'elle a hérité de sa mère.
J'ai apprécié ce côté didactique du roman, car j'aime aussi les romans anglais, j'ai lu certains classiques, que j'ai eu plaisir à redécouvrir ici, et j'ai découvert quelques auteurs que je ne connaissais pas ou que je n'ai jamais lu.
Les thèmes sont les mêmes que ceux des romans anglais : le mariage, la condition, le sens de l'existence, l'instropection….
Raison et sentiments… Pour Juliet, la quarantaine, mère de trois enfants, mariée depuis vingt-trois ans à François, cet éternel dilemme aurait pu rester d’ordre purement littéraire. Mais sa rencontre avec Jeremy, un photographe libre de toute attache familiale, va la mettre face à ses contradictions. Que s’est-il passé pour qu’elle succombe ainsi à l’adultère, elle qui se croyait comblée par sa vie conjugale ? Et qui choisir quand l’adultère ne surgit ni par ennui, ni par lassitude ? Quand l’amour pour l’un n’altère pas l’amour pour l’autre ? Et par la suite, comment trouver consolation quand il a fallu choisir, donc renoncer à une partie de soi ? Persuadée qu’elle trouvera des réponses auprès des héroïnes de la littérature anglaise, qui la renvoient à sa mère disparue brutalement quand elle était petite fille, Julie revient aux intrigues de ses romans préférés. Si elle va d’abord chercher arguments et réconfort auprès des héroïnes de George Eliot, Jane Austen ou Virginia Woolf, c’est pour, petit à petit, devenir elle-même personnage de roman anglais. De Travistock Square à Londres au boulevard Richard-Lenoir, des plages de Rio de Janeiro en passant par le divan d’une psy, ce roman interroge la condition féminine, l’amour et le mariage, mais aussi la violence du monde contemporain.