Les magnolias Florent Oiseau Allary Editions

17,90€ - 224 pages - ISBN : 978-2-37073-306-1

   Un roman comme un petit bonbon, tendre et doux, mais acide et amer…   

Merci pour cette découverte à Lecteurs.com et aux éditions Allary

     Les magnolias , un joli titre que ce nom de fleurs , attirant et embaumant sauf lorsque l'on découvre que ce nom est celui d'une maison de retraite.

Un thème essentiel aujourd'hui : les maisons de retraite. Florent Loiseau y place un personnage essentiel autour duquel l'intrigue tourne : la grand-mère du narrateur, une dame âgée, sourde qui demande à son petit fils de l'aider à mourir.  Ce dernier Alain l'aime et passe beaucoup de temps à ses côtés. Alain n'est pas un héros, loin de là, il est plutôt la figure du non-héros, du loser : pas de travail fixe, pas de vie amoureuse personnelle, sauf ces rendez-vous sordides avec Rosie, et un ami aux activités suspectes qui se veut son imprésario… Bref rien de très romanesque quoique... Tous les événements nous sont racontés avec humour. 

    Pour répondre à sa grand-mère et tenter de l'aider, il va s'orienter vers son oncle taciturne. Et c'est finalement la découverte de la vie de sa famille . Il va découvrir que cette vieille dame qu'il pensait connaître, a vécu une vie passionnée et enfin comprendre cet homme qui lui semblait antipathique. 

  C'est un roman tendre qui raconte la complicité entre un petit fils et sa grand-mère. Mais au-delà de ça, Florent Oiseau décrit avec cynisme le monde d'aujourd'hui, la recherche de travail pour les comédiens, les maisons de retraite. 

Un non-héros que j'ai suivi avec plaisir. C'est un personnage doux qui traine son échec et sa vie, un héros qui par son amour illumine le roman. 

                                                              Quatrième de Couverture :

Dans la lignée de ses deux premiers romans, Florent Oiseau brosse, dans Les Magnolias, un nouveau portrait de loser magnifique ; une parenthèse en Renault Fuego où valsent sandwichs aux flageolets, secrets de famille et cuites à la vieille prune, pour l’amour d’une grand-mère.

Florent Oiseau a 29 ans. Il a été pompiste, chômeur, barman, plongeur, réceptionniste de nuit, ouvrier dans une usine de pain de mie, crêpier, surveillant de lycée et couchettiste. Il a publié Je vais m’y mettre et Paris-Venise chez Allary Éditions. Les Magnolias est son troisième roman.